samedi 22 juin 2013

Le Rabbity-Pi a trop de tension !


L'alimentation du Nabaztag fournit du 9V (plus proche de 8,2V), mais le Raspberry-Pi fonctionne avec du 5V. Si l'on veut pouvoir alimenter l'ensemble de notre lapinou à l'aide de l'alimentation originelle, il nous faut abaisser la tension. De plus d'autres composants à l'intérieur du Nabaztag ne fonctionnent pas à une tension de 9V, une tension de 5V sera donc nécessaire pour ces autres composants (les LED RGB et le pont infrarouge notamment).

Après de courtes recherche, la solution la plus simple que j'ai pu trouver est d'utiliser un régulateur linéaire de tension. Ce genre de régulateur existe en circuit intégré (mon choix s'est porté sur un LM7805), il est alors très simple de les mettre en œuvre et quasiment aucun autre composant n'est nécessaire.
Dans la pratique il est conseillé d'utiliser quelques condensateurs en entrée et en sortie afin d'avoir, si j'ai bien compris un peu de réserve d'énergie et de filtrer les perturbations éventuelles.

Le principe de fonctionnement d'un tel régulateur est assez simple, la différence de tension entre l'entrée et la sortie est évacuée sous forme de chaleur. Cela a plusieurs conséquences qu'il convient de prendre en considération :
  • Le composant va chauffer, la puissance dissipée peut se calculer facilement : P = (Vin-Vout) x I. Dans notre cas Vin = 9V et Vout = 5V, ce qui fait une chute de tension de 4V. Il faudra donc surveiller I afin de voir si on ne dépasse pas la puissance maximale dissipée par le composant (qui est, d'après la datasheet, environ 1,2W). Dans le cas où l'on risque de dépasser cette puissance, il suffira de visser le bon dissipateur thermique (compatible avec le boitier qui est de type TO220) sur le composant.
  • Une autre conséquence est le mauvais rendement, de cette méthode. Ici nous allons quasiment dépenser autant d'énergie à chauffer l'intérieur du lapin qu'à le faire fonctionner. Cela ne pose pas vraiment un problème écologique car nous parlons de quelques Watt, mais cela peut poser problème si nous atteignons les limites de notre alimentation.
Une alternative possible est d'utiliser un régulateur à découplage, mais ils sont plus cher et ont quelques autres inconvénients.

Voici le schéma que j'ai mis en place sur ma platine d'essai afin d'obtenir une tension régulée de 5V.

La valeur des composants:
C1 = 1 mF (électrochimique)
C2 = 220 nF (céramique)
C3 = 10 μF (électrochimique)
C4 = 100 nF (céramique)
D1 = diode électroluminescente rouge
R1 = 270 Ω

La diode me sert simplement de moyen visuel de m'assurer rapidement si le circuit est sous tension, elle est totalement facultative et ne sera certainement pas sur le montage final.
Les condensateurs devront être placés, sur le circuit final, à divers endroit. Le condensateur C1 devra être proche de l'alimentation, C2 et C4 proche du composant LM7805 et C3 au plus proche de la charge. Ceci permet d'assurer un courant de bonne qualité qui ne fluctue pas trop.

Je n'ai pour l'instant pas utilisé ce montage pour alimenter le Raspberry-Pi, car pour l'instant il est plus simple de dissocier le Raspberry-Pi du montage en cours afin de ne pas avoir à le redémarrer à chaque fois que l'on bidouille sur le montage, mais la solution serait de simplement relier notre montage aux bornes 0V et +5V du port GPIO.
Attention cependant, en passant par le port GPIO plutôt que par la prise microUSB du Raspberry-Pi, on ne passe plus par le fusible sensé protéger le Raspberry-Pi des surtensions éventuelles. Il faudra donc que je me documente sur les éventuelles protections à ajouter.

En quelques composants nous avons maintenant une alimentation stable de 5V disponible sur notre platine d'essai.

La prochaine étape à laquelle je me suis attelé est la gestion des 5 LED RGB, cela fera certainement l'objet du prochain message.

lundi 6 mai 2013

Rabbity-Pi un lapin dopé à la framboise

J'ai actuellement pour projet de modifier les entrailles de mon Nabaztag par un Raspberry-Pi afin d'en faire quelque chose de plus intéressant. Pour l'instant le lapin ne sert pas à grand chose vu qu'il est très dépendant du serveur sur lequel il se connecte.

Actuellement il se contente de clignoter différentes couleurs, de bouger les oreilles de temps en temps, de dire l'heure toute les heures (avec un son mauvais et accompagné d'une blague, toujours la même à chaque heure de la journée).

Enfin, ça c'était avant, avant que je ne l'éventre et afin de commencer à comprendre comment il fonctionne.

Le lapin écorché



Ouvrons le lapinou

Première bonne surprise la plupart des éléments actifs sont reliés à la carte principale par des connecteurs "clipsables" cela permet de désolidariser la carte des composants sans avoir à dessouder.
Le fabriquant a eu la mauvaise idée de mettre de la colle partout pour éviter que ces connecteurs clipsables ne se détachent, mais avec un peu de persévérance et une petite lame, on arrive à tous les détacher.

Il y a donc :
  • 2 fils reliés au bouton poussoir situé en haut de la tête du lapin
  • 2 fils reliés au petit haut parleur
  • 2x3 fils reliés à la carte d'alimentation
  • 2x8 fils reliés à chacune des oreilles

LED RGB

Les seuls éléments actif qui ne sont pas externalisés sont les LED RGB. Elles sont situées, comme vous pouvez le voir sur la photo, au creux de petits cônes de plastique noir, qui permet de concentrer la lumière en petit cercles lumineux :
  • une LED RGB pour le nez
  • 3 LED RGB situés au niveau du ventre
  • 1 LED RGB en bas pour illuminer la base du lapin
Il faudra donc utiliser de nouvelles LED RGB, et trouver un moyen simple de concentrer la lumière aux bons endroits afin de rendre un effet similaire. J'ai l'intention de laisser la carte originale en état de fonctionnement et je n'envisage donc pas de récupérer les divers cônes noirs, qui m'ont l'air de toute façon très bien collés.

Les oreilles

Les oreilles sont un des organes les plus complexe du lapin.
Avant d'ouvrir le lapin, je pensais que les oreilles étaient contrôlées par deux moteurs pas à pas, mais en fait deux petits moteurs à courant continu assurent le mouvement.
Afin de contrôler la position des oreilles, et comme le lapin semble savoir la position exacte de ses oreilles et non pas une position relative (si on tourne manuellement une oreille, il va la repositionner au prochain cycle), j'ai d'abord pensé à un codeur optique absolu, mais en fait c'est bien plus simple, c'est un codeur incrémental constitué d'un pont infrarouge devant lequel passe une roue dentée ayant 20 dents.

Afin de savoir la position absolue, 3 de ces dents sont manquantes. Lors du démarrage le lapin fait faire un tour complet à ses oreilles et détecte la présence du "trou". Il sait alors comment sont positionné ses oreilles.

L'alimentation

Le Nabaztag est alimenté par un transformateur 9V. Une petite carte électronique permet de renvoyer cette alimentation à la carte principale de deux façons :

  • Un renvoi quasi direct, on se retrouve avec à peu près à 8V
  • Un renvoi piloté par le petit potentiomètre qui sert à régler le volume sonore du lapin, la tension varie en fonction de la position du potentiomètre.
Je vais certainement réutiliser cette alimentation pour les éléments du lapin mais aussi le Raspberry-Pi (qui a besoin de 5V et environ 1A). Il faudra tout de même faire attention à ce que la consommation de l'ensemble ne tire pas trop sur le transfo.

La connexion wifi

Le seul élément que je ne vais pas réutiliser est la connexion wifi installée sur le lapin. D'une part car il serait vraiment complexe (voire impossible) de connecter le Raspberry-Pi à travers la carte interne du Nabaztag, mais aussi d'autre part car la carte ne supporte que le vieux protocole de chiffrage WEP.
L'anecdote sur le wifi est qu'on se rends compte que cette fonction est assurée par une véritable carte PCMCIA connectée à la carte mère (que l'on peut voir dépasser en haut de la carte sur la photo). Ce choix a certainement été fait pour le coté économique mais ça me semble vraiment compliqué de ré-implémenter le contrôleur de carte PCMCIA pour un simple lapinou connecté.


Voilà pour un premier tour d'horizon des entrailles de ce Nabaztag. Chaque élément devra être analysé plus en profondeur afin d'en extraire les caractéristiques techniques. Puis il faudra imaginer les différents circuits afin de connecter tout cela au Raspberry-Pi. Viendra également la partie logiciel afin de contrôler tout ça.
Et finalement on aura peut-être un jour un Lapin fonctionnel !

mardi 2 juin 2009

Encore des sushi !

Comme maintenant j'ai un boulot, et comme je ne suis pas chez EDF avec la cantine au bout du couloir, je me fais parfois à manger pour le midi.
Aujourd'hui j'ai eu envie de cuisiner, alors je me suis dit : sushi !

Voilà donc me repas de demain midi :

  • 12 maki concombre/saumon
  • 6 maki concombre/surimi
  • 1 onigiri au saumon
  • 1 boule coco (du commerce, je n'ai pas encore tenté d'en faire)
Avec mon tout nouveau rice-cooker (merci l'avoir Darty !), le riz a été plus facile à faire que la dernière fois, mais je dois encore m'améliorer, il était un peu sec...

Mise à jour demain pour vous dire si c'était bon !

La photo (pour dégouter Tas'iad un peu plus, t'as pas ça à la cantine !), c'est un peu écrasé, mais faut bien que ça rentre dans le tup' :

jeudi 12 mars 2009

Sushi !

La nourriture Japonaise est délicieuse, et certains l'ont bien compris et on décidé d'en faire un business. Ainsi, à Paris du moins, on peut déguster des sushi très facilement, et ceci quasiment à n'importe quelle heure. Seulement les marchands ont flairés le filon : ils vendent ça à des prix scandaleux, pour le plus grand plaisir de leur compte en banque, et au détriment de mon porte monnaie.

J'ai décidé de lutter contre ce fléau, non pas en arrêtant de manger des sushi, mais en les faisant moi-même. Après une petite visite chez "Tang frères" pour acheter certains ingrédients, quelques lectures sur le sujet, voilà mes jolis maki (crabe/concombre et omelette/concombre) prêt à être dégustés ! Je vous assure que ce n'est pas très difficile (à part la cuisson du riz, assez délicate), et c'est même très bon !

Les deux maki que vous pouvez voir au premier plan ont constitué mon dessert : des maki nutella/banane, enrobé d'une omelette ! Un délice inspiré des maki nutella que j'avais dégusté avant le festival de court-métrage "Silhouette" l'an dernier. La difficulté est de les faire tenir enroulés... mon omelette était un peu trop épaisse pour tenir en place.

Si comme moi vous aimez les sushi, n'hésitez pas, les possibilités de création sont infinies !

mercredi 18 février 2009

Warning, Tetris in progress...

Depuis que ma sonnerie de portable est la musique A du jeu GameBoy Tetris, j'ai dans la tête une petite scène. Aujourd'hui j'ai ressorti ma tablette graphique, et je me suis lancé !

Je n'ai jamais été bon en dessin et je n'ai jamais vraiment appris à utiliser une tablette graphique. Mais voilà tout de même le résultat. En espérant que le dessin parle de lui même.

Je vais essayer de mettre un peu plus de choses sur ce blog, car un message tout les 2 mois ça n'est pas vraiment un blog "vivant".

lundi 15 décembre 2008

Pac-Man s'attaque à Monop'


Pac-Man est le célèbre petit monstre jaune qui mange normalement des petits points jaunes et parfois des fantômes étourdis. Seulement voilà il est aujourd'hui abandonné par la jeunesse qui lui préfère les jeux en 3D tournant sur des consoles dernière génération.

Pour survivre dans ce monde de concurrence terrible, il faut sans cesse se renouveler, pour ne pas perdre du terrain face aux terribles polygones. Pac-Man a donc décidé de s'en prendre directement à la source de son malheur : les grandes surfaces. En effet c'est dans ces lieux maudits que les bambins achètent ou font acheter à leur parent tout ces jeux vidéos nouvelle génération. Et quoi de plus naturel que de frapper un grand coup maintenant, au moment des fêtes de fin d'année ?

Voici donc Pac-Man à l'oeuvre, en train de s'attaquer à Monoprix à l'aide de sa méthode favorite.


A noter que je doute tout de même de la réussite de Pac-Man, car comme tout le monde le sais, les grandes surfaces ont bien des tours dans leur sac !

mercredi 10 décembre 2008

Sortie d'Amarok 2.0


Voilà un évènement que beaucoup d'utilisateurs de Linux attendaient, les développeurs d'Amarok 2 viennent de sortir la première version stable, après 2 ans de développement intensif.

Mais qu'est-ce qu'Amarok ?

Amarok est un lecteur de musique évolué, permettant la gestion de sa bibliothèque musicale. Ses nombreuses fonction font de la gestion de sa musique un vrai régal.

Ce que j'apprécie le plus est qu'il peut s'occuper tout seul de gérer votre liste de lecture en fonction du style musical que vous voulez écouter, de l'année de sortie des albums, de la fréquence d'écoute, de tout autre critère... ou de plusieurs à la fois. Mais il peut aussi vous afficher les paroles de la chanson en cours, télécharger les pochettes automatiquement, etc...

C'est, pour moi, le lecteur de musique ultime, qui sait être très performant lorsque on cherche une chanson particulière, et qui sait aussi se faire oublier quand on veut simplement écouter de la musique.

Pourquoi sortir une nouvelle version et ne pas avoir amélioré la version 1.4 qui était très stable ? Premièrement, KDE 4 étant sorti depuis le 11 Janvier 2008, il était important qu'Amarok se mette au gout du jour en sortant une version utilisant l'interface Qt 4, sur laquelle KDE 4 est basée ainsi que toutes les nouvelles technologies telles que Phonon, Solid et Plasma. De plus le code d'Amarok 1.4 commençait à se faire un peu vieux et n'était pas adapté aux évolutions futures que la communauté de développeurs d'Amarok souhaitaient.

Petit bémol tout de même, cette version étant une version ".0" (C'est en effet la version 4.0 qui est sortie aujourd'hui), toutes les fonctionnalités de la version 1.4 ne sont pas encore présente. Mais l'ensemble des fonctions vitales sont toujours là, et les développeurs vont rapidement combler ce vide... et rajouter encore plus de bonne choses dans ce logiciel génial !

À noter que, comme la plupart des logiciels de KDE 4, Amarok 2 a été pensé à la base comme un logiciel interopérable, et donc une version Windows et MacOS de ce fabuleux logiciel ne devrait pas tarder à sortir (ce qui était attendu par beaucoup).

samedi 16 août 2008

Bilan du voyage en Finlande

Après tout voyage il est bon de faire un petit bilan, pour éviter de refaire les mêmes erreurs lors des voyages futurs, et aussi pour mieux les préparer.

Au niveau de l'argent, c'était très fluctuant, entre les jours où j'ai dormi à l'hôtel et pris le train, et les jours où j'ai dormi sous la tente et fait du stop... Voilà quelques graphiques qui permettent de décrire un peu la chose.


On se rends compte que la principale source de dépense est le transport (normal, l'avion c'est cher), suivi des nuits.

Au total j'en ai eu pour 760€ dont 260€ d'avion. Le fait que j'ai passé 3 nuits sous la tente à permis de limiter les frais au niveau hébergement, j'ai aussi souvent préparé moi même ma nourriture dans les auberges de jeunesse ou fait des sandwichs sur la route. Par contre je ne me suis pas privé pour les visites.

Au niveau organisation je noterai que la Finlande est pas très bien équipée au niveau auberge de jeunesse, il vaut mieux s'y prendre vraiment à l'avance pour réserver (2 mois avant le départ). Ensuite la tente m'a bien aidé, heureusement que j'ai eu la chance de tomber sur cette française qui s'en débarrassait.

Le pays était magnifique et, pour peux que vous connaissez l'anglais, vous ne rencontrerez aucun problème. Bilan plutôt positif donc !